Accord de partenariat économique: La convention de la société civile ivoirienne informe et sensibilise les OSC pour un suivi citoyen

    La convention de la société civile ivoirienne (CSCI) a tenu son 4ème forum sur l’Accord de partenariat économique intérimaire (APEI), le mardi 5 avril 2022, à Abidjan-Cocody.

    Inscrit dans le projet « Appui au renforcement des capacités opérationnelles des organisations de la société civile ivoirienne pour le suivi citoyen de l’APEI en Côte d’Ivoire », l’activité a réuni plusieurs organisations de la société civile ivoirienne. Ce, en vue de les informer et sensibiliser sur l’APE pour un suivi citoyen.

    En effet, la Côte d’Ivoire et l’UE ont signé un accord de partenariat économique (APE) en 2008. Entré en vigueur depuis le 3 septembre 2016, il confère au pays un libre accès au marché de l’UE sans le paiement des droits de douane. Bien qu’il soit avantageux, ce nouvel accord peut être aussi désavantageux pour l’économie ivoirienne. Et la CSCI en est bien consciente.

    « Les pays de l’UE bénéficient des mêmes avantages que nous. Nous avons, à notre niveau, mené des études pendant deux ans sur les opportunités et les risques de cet accord. Et des risques, il y en a même si pour l’instant la Côte d’Ivoire a ouvert les échanges pour un certain nombre de produits non fabriqués localement, mais utilisés par les consommateurs et les entreprises locales. En 2024, les choses vont changer », a expliqué la Cheffe Projet Alida Tano.

    Elle poursuit: « l’accord est déjà signé et nous sommes obligés d’y faire face. Il faut prendre des dispositions au risque de voir nos produits non achetés lorsque nous allons recevoir des produits qui sont aussi fabriqués ici. Il faut avant tout aimer ce que nous faisons et fabriquons, travailler sur la présentation de nos produits, s’unir pour faire face aux fortes demandes. Surtout, travailler avec beaucoup de sérieux », a-t-elle conseillé.

    En ce qui concerne les attentes de la CSCI vis-à-vis des OSC, le Chargé de communication APEI, Cissé Abderamane a insisté sur le suivi.

     » Le suivi nous incombe et le thème du projet l’indique si bien. Il faut suivre cet accord. Ce suivi concerne les petits agriculteurs, les petits exploitants agricoles, les PME... Ces secteurs font déjà face à beaucoup de difficultés. S’ils souffrent davantage, ils finiront par disparaître et nous devons protéger les droits des citoyens », a-t-exhorté.

    Créée en 2005, la CSCI est une faitière d’organisations apolitiquelaïque, non régionaliste, non raciale et à but non lucratif. Son objectif est d’influencer les processus politique, économique et social pour le bien-être des populations résidant en Côte d’Ivoire.

 

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Marina Kouakou

 

Lemediacitoyen

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