Côte d’Ivoire, 25% des femmes en union ont déjà subi des violences physiques 

Scène illustrant un cas de violence (DR)

Une étude réalisée en 2016 sur la situation des femmes et des  enfants en Côte d’Ivoire (MICS 2016)  indique qu’ ‘’au moins ¼ des femmes en union ont déjà subi des violences physiques de la part de leur partenaire’’. Le but de l’étude est de fournir des informations sur la situation des enfants et des femmes dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’eau, de l’assainissement et de la protection des enfants.

Ces chiffres ont été donnés par  l’experte en Violence basée sur le genre, Madame Abiba Ouattara par ailleurs formatrice à l’atelier de formation sur les VBG, organisée par  le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), en collaboration avec le comité national de lutte contre les violences sexuelles liées aux conflits (CNLVSC), qui se tient à Dabou depuis le 19 juin.  Cette même étude révèle que  ‘’1 femme sur 3 parmi celles âgées de 20 à 49 ans, a été mariée avant l’âge de 18 ans  et environ 2 femmes sur 5 ont subi une mutilation génitale féminine’’. L’OMS a aussi réalisée une étude. Elle révèle que 16 à 52% de femmes ont été agressées au moins une fois par leur partenaire.  

 Les VBG sont fondamentalement causées par trois facteurs, à savoir ‘’ le non-respect des droits humain, l’abus de pouvoir, et l’inégalité des sexes ‘’. Abiba Ouattara a aussi énuméré certains cas qui pourraient favoriser des VBG. «  Il a y aussi des fertilisants comme la drogue,  la pauvreté,  le choc de civilisations, l’insécurité,  alcoolisme etc. qui favorise cela ».   A-t-elle indiqué. Et d’ajouter : « les VGB créent généralement des chocs, traumatisent les victimes  et créent de multiples conséquences ».

La formatrice n’a pas manqué d’inviter les journalistes et bloggeurs participants à l’atelier à orienter leurs recherches sur a question des VBG de sortes à briser le silence autour de ces actes. Ce qui selon elle ‘’ pourrait changer beaucoup de choses dans la lutte contre les VGB’’.

Pour rappel, les violences basées sur le genre (VBG)  sont tout acte nuisible perpétré sur une personne contre sa volonté, et qui est basé sur le sexe ou les différences socialement établies entre hommes et femmes. Il existe 6 types de VBG. Il s’agit notamment du ‘’Viol, des agressions sexuelles, des agressions physiques, du mariage forcé, du déni de ressources d’opportunité ou de service, la maltraitance psychologique émotionnelle’’.

Marina Kouakou envoyée spéciale         

Lemediacitoyen.com

 

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