Droits de l’homme en Côte d’Ivoire en 2021, voici les bons et mauvais points selon Amnesty International

    Amnesty International a rendu public son rapport sur la situation des droits de l’homme dans le monde en 2021. En Côte d’Ivoire c’était en présence de journalistes, des organisations de la société civile et de représentations diplomatiques le mardi 29 mars 2022 à Abidjan-Plateau.

    Durant l’année 2021, plusieurs violations des droits de l’homme ont été enregistrées en Côte d’Ivoire. C’est ce qui ressort du rapport 2021 de Amnesty International sur la situation des droits de l’homme en Côte d’Ivoire. Ainsi selon Kokou Delmas représentant résident de Amnesty Côte d’Ivoire, « ces violations ont porté sur la liberté de réunion, les arrestations et détentions arbitraires, le droit à l’alimentation, les droits en matière de logement ».
   

    Ainsi concernant la liberté de réunion, l’organisation des droits de l’homme note entre autres que le 17 juin 2021, date du retour de Laurent Gbagbo dans son pays à la suite de son procès à la cour pénale internationale, la police a utilisé du gaz lacrymogène sur ses partisans.
Pour les arrestations et détentions arbitraires le cas le plus médiatisé est celui de Pulchérie Gbalet présidente d’Alternative Citoyenne Ivoirienne. Celle-ci qui œuvrait pour la justice sociale avait été arrêtée arbitrairement le 15 Août 2020 par des hommes encagoulés après avoir appelé à manifester pacifiquement, ainsi que trois de ses collaborateurs.

    Sur la question du droit à l’alimentation il a été observé une hausse des prix sur les denrées de première nécessité et concernant les droits en matière de logement, des logements de milliers de personnes ont été détruits sur ordre de la municipalité de Yopougon dans les quartiers Banco. Aucune solution de relogement n’a été proposée aux victimes.

    Cependant, à côté de ces violations, l’on note des avancées notamment sur la question du droit à la vérité et à des réparations. « Ainsi l’acquittement de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, la condamnation de Amadé Ourémi ancien chef de milice pour les actes commis dans le contexte des violences post électorales de 2011 font partie des avancées ».
Enfin autre avancée, sur la question des violences sexuelles, l’adoption d’une loi en octobre 2021 disposant que les victimes de violences sexuelles ou fondées sur le genre n’avaient pas besoin de produire un certificat médical comme preuve lorsqu’elles déposaient une plainte.

 

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Délorès Pie

 

Lemediacitoyen.com

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