Facebook, l’autre curriculum  vitae/Boris Anselme Takoué,journaliste-écrivain

Insécurité
Boris Anselme Takoué, journaliste-écrivain

Apparemment, on est tous sur le réseau social Facebook, le plus utilisé, sans vraiment savoir pourquoi on y est. Un peu comme la plupart des relations amoureuses où parfois, des conjoints ignorent le sens de leur union. En toute chose, on doit savoir qu’on a toujours quelque chose à offrir et à gagner également. D’où la parole : « On t’achètera au prix auquel tu te vendras ».

Je me demande si on prend un peu de notre temps pour cerner cette phrase. Et des gens sont parfois très étonnés de constater qu’ils ne sont pas bien pris ou traités comme ils le souhaitent exactement : que ce soit en famille, au travail, entre amis, voire en société. On ne se pose pas la question de savoir, quel profil doit-on avoir pour se vendre et arriver à se hisser. Ou encore, qu’est-ce qu’on doit faire pour sortir de l’ordinaire et se différencier de l’autre ? Mais on fait presque les mêmes choses.

Aujourd’hui, on doit comprendre que les choses vont assez vite, donc pas le temps à perdre. On ne se rend pas compte que nos profils Facebook sont devenus un élément déterminent de recrutement pour les emplois. Donc, notre autre curriculum vitae. Ce qui sous-tend qu’il va falloir absolument soigner son image sur ce réseau social. Du matin au soir, et journellement, on est connecté sur Facebook sans rien faire de bon et proposer quelque chose d’intéressant. On passe la majeure partie de notre temps à suivre les autres. Et nos profils manquent tellement d’entretien au sens large du terme.  

D’aucuns abrègent tout le temps sur leur page et en plus de cela, publient des conneries. Après, ils sont surpris de voir qu’ils n’ont pas été retenus pour tel poste, quand bien même en réalité, leur curriculum vitae soient riche. Si des gens pensent que ce réseau social a été créé pour s’amuser, qu’ils sachent que ce n’est pas du tout vrai. Car, on y va pour vendre, se vendre et se faire connaître. Pour ce fait par contre, on peut comprendre que certains préfèrent présenter là-bas, autre profil qui intéresserait autrement certaines cibles pour satisfaire leur besoin. C’est selon. 

Je ne sais pas quand allons-nous nous décider de se prendre un peu au sérieux. Aujourd’hui, le monde du travail est très difficile et rude. On n’embauche pas n’importe qui et n’importe comment. On prend ceux qui le méritent vraiment pour aider l’entreprise à atteindre ses objectifs. Et le profil Facebook compte de nos jours. 

L’un des célèbres acteurs américains Morgan Freeman disait : « Peut-être que si l’on dit aux gens que le cerveau est une application, ils commenceront à l’utiliser ». Peut-être qu’aussi, si l’on dit à nos jeunes gens, que leur profil Facebook est leur autre curriculum vitae, ils commenceront à l’entretenir.  

Une contribution de 

Boris Anselme Takoué,

Journaliste-écrivain

Lemediacitoyen.com

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