Hydrocarbures/ Une autre grogne  contre les marqueteurs  à l’horizon

Que les autorités compétentes se penchent sur la menace de grogne.

Des acteurs de la filière des hydrocarbures pourraient relancer leur mouvement  de grève afin de se faire entendre à nouveau.

 Selon nos sources, l’un des problèmes à régler, c’est le dépotage. Lorsque des camions citernes sont chargés à l’empotage, le creux du dépôt est différent du creux de départ. Et s’il n’est pas le même, le transporteur et le conducteur est pénalisé. Un camion citerne qui est incliné ne peut être vidé.  Car, ce camion est considéré comme un instrument de mesure. « Il y a des stations, là où on jauge, les sites ne sont pas horizontaux.   Des gens livrent le carburant sans bien mesurer.  On se demande bien comment font-ils pour tenir dans ces conditions ? Lorsqu’il y a  des pertes, ce sont les marqueteurs qui en profitent. L’Etat doit veiller à ce que les pistes de dépotage respectent  les recommandations internationales R80 de l’OIM qui expliquent par exemple que le camion citerne soumis au contrôle métrologique d’état doit être placé sur une voie horizontale », soutien un opérateur sous le sceau de l’anonymat. Car, une fois sur les sites de livraison, des contre-pleins sont faits sur des aires de jaugeage non conformes. Ces écarts sur livraison sont facturés aux transporteurs.

Pour ces derniers, le certificat de jaugeage et les conditions de planéité apparaissent comme la solution équitable pour ramener le calme et la sérénité dans la filière des hydrocarbures. Le jaugeage est effectué conformément au point 5.2.5. Des opérateurs révèlent que les manquants estimés à travers l’ancienne méthode de creux définie étaient généralement inferieurs au manquants réels. Ces pratiques  leur font subir d’énormes pertes dues aux écarts récurrents enregistrés entre les volumes de chargement (empotage) et de déchargement (dépotage) des hydrocarbures.

Daniel Susper

Lemediacitoyen.com

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