Lutte contre le discours de haine, ce que des bénéficiaires d’une formation du Refwada à Dabou ont dit

   Lutte contre le discours de haine. Sensibilisés, des jeunes de la ville de Dabou prennent des engagements importants. 

   Le Réseau des Femmes Web-Activistes et blogueuses engagées contre les Discours de Haine (REFWADHA) a déposé ses valises dans la ville de Dabou le samedi 21 Août 2021. C’était à l’occasion de la clôture de la série de formation donnée par des membres du réseau. Ceci dans le cadre de sa campagne de sensibilisation contre les discours de haine.

    À cet effet le REFWADHA à sillonné les localités de Yamoussoukro, Korhogo et l’apothéose s’est fait dans la ville de Dabou.
Pour chaque localité, le même objectif une vingtaine de jeunes sensibilisés au discours de haine et à la cohésion sociale.
   Pour se faire, les jeunes ont été outillés sur l’influence des discours de haine sur la cohésion sociale,  l’univers de la désinformation et vérification de l’information, le cadre juridique de lutte contre les discours de haine. À cet effet les auditeurs ont été instruits sur les différentes lois qui régissent les réseaux sociaux. Ils savent désormais qu’internet n’est pas un lieu de non droit. Ils ont également été instruits sur la communication non violente et la notion d’injure en politique.

    Selon la présidente du réseau Marie Louise Ycossié, l’objectif de ces séries de formation est de renforcer la cohésion sociale. « Aussi nous avons des retours positifs. Les bénéficiaires des formations prennent le combat contre les discours de haine à bras le corps en sensibilisant également leur entourage.  » Argue-t-elle. À l’en croire avec l’aval du partenaire de Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), d’autres localités pourraient également bénéficier de cette formation.

   Les bénéficiaires se sont dits satisfaits au sortir de la formation
Famory Diakité Président d’association de jeunesse dit retenir au sortir de la formation qu’il faut adopter le bon comportement sur les réseaux sociaux.  » l’information n’a de sens que si elle est partagée, ainsi en tant que responsable d’association,  nous comptons relayer ce que nous avons appris à nos membres. C’est en restituant que nous apporterons une plus value à la nation.  » s’est-Il exprimé.

Une vue des participants de l’étape de Dabou

    Il en est de même pour Yedoh Yediane Nadège présidente de l’association Jeunesse Féminine de Côte d’Ivoire ayant son siège à Dabou. Pour elle en venant à cette formation elle pensait avoir déjà un back groupe cependant au sortir de la formation elle se rend compte que ce qu’elle pensais savoir sur les réseaux sociaux est insuffisant. Elle ressort vraiment outillée sur la notion de discours de haine et elle apprécie énormément d’avoir appris sur le cadre légal des réseaux sociaux. « Je pense qu’avec cette formation j’aurai une attitude plus responsable sur les réseaux sociaux. « 

    Délorès Pie

Lemediacitoyen.com 

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