Lectrices et lecteurs. Nous sommes en plein mois d’octobre , mois dédié à la lutte contre le cancer du sein. J’ai décidé de prendre la plume aujourd’hui pour dénoncer les campagnes mensongères et dénigrantes qui se multiplient sur les réseaux sociaux et autres plateformes numériques, prétendant lutter contre le cancer du sein.
En effet, ces campagnes, souvent véhiculées par des individus ou des organisations sans scrupules, visent à tromper les citoyennes et les citoyens en diffusant des informations fausses ou trompeuses sur les causes, les symptômes et les traitements du cancer du sein.
Je m’indigne également de l’utilisation de l’humour et la dérision qui banalisent cette maladie grave et sensible. Ce qui minimise l’importance de la prévention et du dépistage. Je dénonce les pages et comptes qui utilisent ces tactiques pour manipuler l’opinion publique, amuser la galerie et détourner l’attention des véritables enjeux de la lutte contre le cancer du sein.
L’humour et la dérision devraient être l’apanage des malades eux-mêmes et non de personnes disant les soutenir. Cette attitude choque, blesse, dérange les personnes en rémission, les personnes guéries et surtout les personnes qui luttent encore. Elle bouleverse les proches des victimes, banalise leur douleur et ressenti.
Chères amies, chers amis, il est important que les informations diffusées sur les réseaux sociaux soient conformes aux recommandations scientifiques et médicales et tiennent compte de l’éthique et de la morale, le volet psycho-social étant primordial pour les personnes directement touchées par le cancer du sein.
Chères amies, chers amis, Il est important que les survivantes soient protégées contre ces campagnes qui font fi de la dignité humaine mais aussi que les femmes et les hommes ne tombent dans le piège des méthodes de prévention mensongères.
C’est pourquoi je demande que les responsables de ces campagnes soient tenus responsables de leurs actes et que des mesures soient prises pour prévenir de telles dérives à l’avenir.
Chères autorités, je vous prie de prendre à bras le corps cette violence psychologique ressentie par les survivantes.
Je demande aux autorités judiciaires et celles de la santé de mettre en garde contre les fausses méthodes de prévention du cancer de sein diffusées sur les réseaux sociaux.
Je demande aux usagers d’internet d’être vigilants et critiques face aux informations diffusées sur les réseaux sociaux concernant le cancer du sein et surtout de ne pas cautionner la dérision de personnes qui disent soutenir.
J’appelle toutes les personnes qui partagent mon indignation à exiger le respect de la dignité humaine et l’éthique dans la lutte contre le cancer du sein. Je veux que les victimes de cette maladie soient respectées et soutenues, et que les efforts pour lutter contre le cancer du sein ne soient pas fragilisés.
Je me réserve le droit de saisir le procureur de la République car je refuse de me taire face à l’inacceptable !
Fait à Abidjan, le 8 octobre 2025,De Laure Nesmon PIE, journalistePrésidente de Opinion Eclairée
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