Renouvellement du débat citoyen en Côte d’Ivoire / la fondation Friedrich Ebert forme 200 « jeunes de valeurs »

    200, c’est le nombre de jeunes formés par la fondation Friedrich Ebert. Le projet ‘‘Jeunes de Valeurs’’ a duré 18 mois dans 10 régions de la Côte d’Ivoire. Il s’agit entre autres Ferkessédougou, Korhogo, Yamoussoukro, Béoumi, Daoukro, Gagnoa, Duekoué, Man, San Pédro et Bondoukou. Non seulement, il vise à renforcer l’engagement de nouveaux acteurs ivoiriens à l’échelle nationale. Mais également à en faire des acteurs de la réconciliation, de dialogue et résilience au sein de leurs communautés respectives. Mais encore des promoteurs d’un renouvellement du débat citoyen en Côte d’Ivoire.

    Ce Samedi 25 mars 2023 à Cocody s’est tenue une conférence sur ledit projet. Celle-ci vise à engager l’élite nationale dans une conversation approfondie avec 60 jeunes bénéficiaires. Lesquels proviennent de 05 régions concernées par ce projet. Ainsi, c’était l’occasion pour ceux-ci d’échanger avec les autorités nationales des propositions et des engagements compilés dans un manifeste. Anne Nadège conseiller pédagogique du projet met l’accent sur les stratégies mises en place lors des différentes formations : « chaque formation a des spécificités. Les jeunes ont axé leurs formations sur des canaux interactifs comme le slam qui est un moyen pour fait passer le message ».

    En outre, Rajoute elle en parlant des difficultés rencontrées lors de cette formation : « L’une des réalités à laquelle nous étions confrontée était d’avoir des participants qui viennent d’horizons divers mais qui ont un niveau d’instruction assez différent. Nous avons par exemple des participants qui ne savaient ni lire ni écrire. Mais il était important pour nous de réfléchir à tout ce qu’il fallait pour permettre aux participants d’être au même niveau d’information que les autres jeunes de valeur qui avaient le master, le doctorat. Il y avait vraiment du travail à faire à ce niveau».

    Pour en dire plus sur le projet « jeune de valeur » Monsieur Karamoko Diakité coordinateur national met l’accent sur le contexte dudit projet : « lorsque nous étions entrain d’élaborer ce projet et que nous faisions l’analyse situationnelle, nous nous sommes rendus compte que les jeunes sont manipulés parce que souvent ils sont dans un contexte de précarité. La seconde raison c’était le principe de suivisme ethnique. Aujourd’hui avec ses 200 jeunes, s’il y’a une thématique qui n’est plus à présenter, c’est la lutte contre le culte de la personne. Pour eux c’est un élément qu’ils doivent le plus développer ».  Fait-t-il comprendre.

   En définitive, Il faut noter que l’Union européenne finance le projet ‘’jeune de valeur’’ à hauteur d’1 milliard de francs.

 

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Ruth Assoko

Lemediacitoyen.com

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