Énergie verte. Le sommet UE-UA tenu à Bruxelles fait une annonce importante. Il s’agit d’octroi d’un financement de plus de 150 milliards d’euros, dont une partie est destinée à soutenir une transition équitable vers les énergies vertes et la résilience climatique en Afrique.
Les défenseurs du climat se réjouissent de la décision du financement de la transition vers la production d’énergie verte en Afrique. Ceci dans le cadre du portefeuille d’investissements de l’UE en Afrique
Ces investissements interviennent à un moment où les pays africains subissent fréquemment les effets néfastes de la crise climatique. Ce, alors qu’ils sont ceux qui y contribuent le moins. Par ailleurs, les pays développés n’ont pas encore honoré leurs promesses de financement de 100 milliards de dollars du fond vert.
Réagissant, Landry Ninteretse de 350.org a dans un premier temps, salué l’annonce issue du sommet UE-UA. Laquelle vise l’abandon des énergies fossiles « au profit de solutions énergétiques durables et propres qui répondent également aux besoins des travailleurs qui dépendent des énergies fossiles » .
Poursuivant, il ajoute que « le type de mesures dont le continent a besoin en la matière doit contribuer à un développement fondé sur le bien-être des personnes, ainsi qu’à la diversification et à la transformation de l’économie, grâce à des solutions écologiques durables » .
C’est pourquoi, à l’en croire, il est crucial de déterminer clairement le montant qui sera consacré à cette transition énergétique, ainsi que les conditions.
Il souligne toutefois une hypocrisie. « En outre, au moment où l’UE s’engage à soutenir une transition énergétique verte en Afrique, certains gouvernements de pays membres de l’UE, notamment la France, continuent à soutenir la construction d’infrastructures basées sur les d’énergies fossiles, telles que l’oléoduc d’Afrique de l’Est (EACOP). Cette hypocrisie et ces contradictions doivent cesser ».
Lemediacitoyen.com, avec 350
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