Le Réseau Paix et Sécurité des Femmes de l’Espace CEDEAO section Côte d’Ivoire (REPSFECO-CI) lance une tribune d’expression féminine dénommée « Mousso Ya Kouman Kan » qui signifie en langue malinké « les femmes parlent » ou « paroles aux femmes ».
En effet, dans un contexte marqué par les défis sécuritaires et les risques de radicalisation, le REPSFECO-CI veut mettre les femmes au cœur du développement en Côte d’Ivoire. Car pour lui « il est incontournable que la paix ne peut se construit sans les femmes ».
A travers ce projet, l’ONG vise à « donner aux femmes et aux filles un espace libre et inclusif pour s’exprimer et pour débattre ». Puisque pour l’ONG « Quand elles parlent, la paix avance ! »
Par ce même projet, le réseau entend donner aux femmes le pouvoir « d’agir face aux enjeux de paix, de sécurité et de cohésion sociale ».
Le REPSFECO-CI permettra ainsi à toutes les femmes et jeunes filles des différentes régions de la Côte d’Ivoire d’interagir au travers de leurs expériences et points de vue sur les questions de paix, de sécurité et de cohésion sociale. Ce sera donc pour elles le moyen de briser les barrières et d’inspirer les générations futures.
Par ailleurs, d’après l’initiative « MOUSSO YA KOUMAN KAN » se fera avec la participation des autorités locales, des chefs traditionnels, des guides religieux et des leaders communautaires.
Selon le REPSFECO-CI « MOUSSO YA KOUMAN KAN » se veut plusieurs tribunes participatives où tradition et modernité s’unissent pour bâtir un avenir de paix.
Cette initiative est soutenue par les structures Agence Française de Développement (AFD), EQUIPOP, Diakonia, GOREE INSTITUTE et Femmes Actions Développement (FAD).
Axelle Bomo
Lemediacitoyen.com
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