Devant un public assez réduit, le MODAIRE-Mouvement des artistes ivoirien d’Europe- a organisé la 18e édition de la fête de la musique.
Sur le parvis de la mairie du Kremlin-Bicêtre, des artistes ivoiriens connus et moins connus se sont succédés pour magnifier la musique. Cette trouvaille du fantasque ministre français socialiste de la culture Jack Lang est devenue une institution dans le monde entier. Les artistes ont étalé leur savoir-faire avec énormément de talent. Général Lakiss est un jeune artiste au talent inouï qui a crée le concept « Mapy-Décalé » qui est un cocktail harmonieux du Mapouka et du coupé-décalé. Il a enflammé le public avec sa voix et les arrangements bien orchestrés de sa chanson, « Moulingué ». La spiritualité était présente lors de cette de la musique. Cécile De Gloire a loué le Seigneur avec hargne et danse. C’est une chantre prometteuse qui a marqué de son emprunte cette 18e de la fête de la musique. Sahizo le parolier était de la partie avec son immense savoir-faire en paroles musicales. Tchino Rem’s artiste ivoirien bien connu des mélomanes a ajouté son grain de perfection à cette célébration.
Les discours il y en a eu. Anissa Azoug l’adjointe au maire en charge de la culture, de l’égalité et des droits de femmes est venu encourager le MODAIRE pour cette revalorisation de la musique ivoirienne à travers la fête de la musique. » C’est une joie pour moi de recevoir la Cote d’Ivoire dans le Kremlin-Bicêtre grâce à mon collègue Narcisse Vry qui est conseiller municipal mais qui œuvre aussi pour sa communauté. C’est notre histoire commune entre l’Afrique et la France, entre notre France et notre Afrique. »
Dékiss artiste ivoirien de renom du groupe zouglou « Suchocs », président du Modaire s’est exprimé à notre micro. Pour l’artiste, « Le Modaire a été créé en 1986, dans le 17e de Paris. Il met ensemble les artistes ivoiriens que le Modaire aide avec plusieurs solutions comme leur offrir une scène, les suivre socialement pour qu’ils puissent s’installer, les accompagner lors des mariages, des naissances et des deuils. Nous sommes un véritable creuset pour des artistes ivoiriens de la diaspora. »
A 20h lorsque nous quittions le parvis de la mairie du Kremlin-Bicêtre, le mercure montait sous le regard de Tiburce Koffi membre du conseil d’administration du Burida, le bureau ivoirien des droits d’auteur, invité spécial de cet évènement.
Armand Iré à Paris
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