Campagne anti énergies fossiles et  centrales à charbon,  activistes, médias et élus invités à collaborer  

Landry Ninteretse Coordinateur 350.org Afriqu
Landry Ninteretse Coordinateur 350.org Afrique (DR)

Réunis du 11  au 16  février 2019 à Nairobi au Kenya,  les activistes africains de la lutte contre les énergies fossiles et les centrales à charbon s’engagent sur de nouvelles résolutions.

Les stratégies de lutte contre les énergies fossiles et les centrales à charbon ont dominé les débats à Nairobi du 11 au  16 février 2019. Il s’agit d’une rencontre d’activistes africains engagés contre les énergies fossiles et les centrales à charbon.

Réunis au sein de  la plateforme climatique Afrika Vuka qui signifie en Afrique Debout, les participants ont partagé leurs expériences de lutte tout en relevant les points forts et les faiblesses.  Ils sont issus de  la Côte d’Ivoire, Ghana, Benini, Sénégal, Nigeria, Burundi, Kenya, Afrique du Sud, Égypte, RDC, Uganda et Sierra Leone.

L’atélier avait pour thème : « le changement climatique et les questions énergétiques » 

Au sortir de la rencontre, les résolutions suivantes sont prises: « – Sensibilisation des populations sur les dangers liés à l’utilisation des énergies fossiles produites par les centrales à charbon. – faire des campagnes d’information sur les réseaux sociaux – créer un réseau panafricain tel que Africa Vuka pour mener efficacement la lutte – associer les députés au niveau national à cette lutte – créer un partenariat avec les médias nationaux et internationaux pour permettre la diffusion de nos actions – être solidaire des luttes des uns et des autres dans les différents pays – mettre en place un système de protection des défenseurs de l’environnement – renforcer les luttes dans les pays menacé par la construction  des centrales à charbon »

Les représentants ivoiriens que sont No-Vox Côte d’Ivoire et JVE-CI(jeunes volontaires pour l’environnement), ont partagé l’expérience ivoirienne à partir du  projet du gouvernement de construire une centrale à charbon dans la ville touristique de San-Pedro.

 Le pays est signataire de  l’accord de Paris qui recommande l’adoption d’un plan de lutte contre la pollution et changement climatique en proposant des mesures pour ralentir ce phénomène. Les activistes ivoiriens estiment qu’ «  il est contradictoire qu’aujourd’hui ces mêmes dirigeants lancent ce projet de construction de la centrale à charbon quand on sait que ce projet est polluant donc dangereux pour la santé des populations résidentes ».  L’alternative reste le solaire.

 « L’Afrique a tous les potentiels pour rejeter les énergies fossiles au profil des énergies renouvelables avec l’utilisation des panneaux solaires », a indiqué Landry Ninteretse Coordinateur 350.org Afrique.

Yvonne Toba, de retour de Nairobi

Lemediacitoyen.com

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