20 ans de prison , c’est la peine que la justice donne généralement aux opposants politiques. En tous cas, quand ils ont affaire à elle. De plus, courant mai une nouvelle arrestation d’un cadre de l’opposition a eu lieu. Ces situations font réagir le parti politique URD. Ambiance.
L’Union républicaine pour la démocratie (URD) a produit une déclaration, le mardi 20 mai 2020, dont nous avons reçu copie.
Celle-ci fait suite à l’arrestation du secrétaire général d’Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), Etienne M’PONON.
« Depuis 2011 les arrestations continuent sans compter les condamnations par contumace : Laurent Gbagbo 20 ans, Akossi Bendjo 20 ans, Charles Blé Goudé 20 ans, Simone Gbagbo 20 ans, sans parler de Soro Guillaume 20 ans.
Et depuis hier, lundi 18 mai 2020, c’est un cyber activiste Yapo Ebiba François dit Serge Koffi le drone et un éminent cadre du groupement politique de l’opposition EDS, Etienne M’PONON secrétaire général d’EDS. Qui seront les prochains? », fustige le secrétaire général adjoint de l’URD, Max Henri Diai.
Selon ce parti politique « à un moment donné, il faut stopper les arrestations et chercher à réconcilier les ivoiriens ou au cas échéant créer les conditions d’une paix durable ». Pour l’URD, ces différentes arrestations créent la méfiance, un accroissement de la fracture sociale, l’inquiétude chez les citoyens et surtout les acteurs politiques.
« Faire de la terreur, des arrestations et de la division, son principal mécanisme de gouvernance est à mon avis une mauvaise appréciation de la conduite républicaine et de la démocratie », interpelle-t-il le gouvernement.
Officiellement, Etienne M’PONON secrétaire général d’EDS serait mis aux arrêts suite à l’audition de Serge Koffi. Au nombre des griefs qui pèsent contre lui, figure la diffusion de fausses informations.
N’Dri Koffi
Lemediacitoyen.com
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