Environnement, Joseph Seka Seka dénonce les travers du secteur minier «  portant atteinte  aux intérêts des populations’’

Environnement, Joseph Seka Seka dénonce les travers du secteur minier «  portant atteinte  aux intérêts des populations’’
Le ministre ivoirien de l'environnement fustigeant des pratiques malsaines dans le secteur minier (DR)

L’Agence Nationale de l’Environnement (ANDE) en collaboration avec le Secrétariat Exécutif Permanent de la REDD+ ont renforcé les capacités d’acteurs du secteur minier ivoirien. A cette occasion, le ministre ivoirien de l’Environnement a dénoncé des « activités illicites » du secteur minier aux conséquences fâcheuses sur l’environnement et les populations.

Le ministre de l’Environnement et du Développement durable Pr Joseph SEKA SEKA  dénonce la non-prise en compte de l’impact environnemental dans le secteur minier. « Le secteur minier est négativement impacté par plusieurs activités illicites d’exploitation et de pratiques portant atteinte à l’environnement biophysique et aux intérêts des populations’’. Et d’ajouter : « les activités qui résultent de l’exploitation minière ne sont pas sans conséquence sur l’environnement et sur les populations riveraines des sites d’exploitation. ».

Il a  énuméré les impacts négatifs de l’industrie extractive sur l’environnement et la population au cours d’un atelier de renforcement de capacités des acteurs du secteur minier. La formation  a eu lieu les 6, 7 et 8 février 2019. C’est une initiative de l’Agence Nationale de l’Environnement (ANDE) en collaboration avec le Secrétariat Exécutif Permanent de la REDD+. L’idée est de   permettre un développement socio-économique équitable et une gestion durable du secteur minier. 

Le ministre de l’Environnement  a cité  la déforestation, la pollution du sol, de l’eau et la production de déchets industriels au nombre des dégâts causés par le secteur minier. Le Responsable en charge de l’Environnement minier au ministère des Mines et de la Géologie M. Bakary Ouattara, a fait savoir que la résolution de ces problèmes passe par le besoin d’une meilleure maîtrise des aspects sécuritaires, des enjeux liés à la post fermeture des mines et carrières, des impacts environnementaux des industries extractives et de la bonne gouvernance environnementale et sociale du secteur minier.

Financée par la Banque mondiale, l’activité vise à former divers acteurs. Ce sont les structures membres de la commission interministérielle d’examen des rapports d’évaluation environnementale et sociale, des directions et structures sous tutelle du ministère de l’Environnement et du Développement Durable, les ministères techniques, en particulier le ministère des Mines et de la Géologie, les représentants de collectivités territoriales et d’autorités coutumières, les opérateurs privés, en particulier ceux du secteur minier et les organisations de la société civile aux pratiques de sauvegarde environnementale et sociale et à la gestion durable du secteur minier.

Selon la Directrice générale de l’Agence Nationale De l’Environnement (ANDE), ACKO Sopi Madeleine, cet atelier permettra aux participants de « comprendre, afin de veiller à la bonne application de la notion de Gouvernance Environnementale et Sociale (GES) tant au niveau local, régional, national que mondial ». Car a-t-elle dit ensuite ils pourront : « s’imprégner des orientations et mécanismes de mise en œuvre des politiques publiques et de responsabilité sociétale des entreprises afin d’optimiser les impacts positifs des exploitations minières ».

Marina Kouakou

Lemediacitoyen.com

 

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