Une petite réflexion sur les candidatures à la présidentielle de 2020. A la fin de sa visite d’Etat à Katiola, le président de la République Alassane Ouattara a fait bouger les lignes concernant sa candidature ou non à l’élection présidentielle.
Je vous en donne un extrait « Mon intention est de passer la main à une nouvelle génération mais… mais… mais il faudrait faire comprendre à tous ceux de ma génération que notre temps est passé. S’ils sont candidats, alors je serai candidat. Je n’accepterai jamais que le pays retourne dans les mains de ceux qui l’ont détruit », a indiqué le Chef de l’Etat.
J’apprécie énormément et cela est à saluer que le numéro un ivoirien veuille transmettre le pouvoir à une nouvelle génération. Cela est un principe de la vie, chacun à un moment donné de sa vie devra s’effacer. Mais le hic est la suite de ces propos « mais il faudrait faire comprendre à tous ceux de ma génération que notre temps est passé. S’ils sont candidats alors je serai candidat ». Alors question. Pourquoi avoir organisé un référendum pour se doter d’une nouvelle constitution ? Celle-ci a été adoptée le 30 octobre 2016 à 93,42%, des suffrages exprimés.
Le peuple s’est exprimé et a donné son quitus pour cette Constitution. La question à se poser : Pourquoi avoir supprimé la limite d’âge dans la nouvelle Constitution ?
Le verrou de l’âge qui a été sauté n’était-il pas un plan B de nos hommes politiques ? Nous réunissons toujours dans nos constitutions des ingrédients confligènes. En 2014, le président Tunisien Beji Caïd Essebsi a été élu à l’âge de 87 ans ;
Les Tunisiens avaient choisi de mettre à la tête de leur pays une personnalité âgée et cela en rapport avec leur Constitution qui le permettait.
Seul le peuple jugera dans les urnes, s’il faut un « jeune homme », ou un vieux de la vielle, pour gérer le pays.
N’Dri Koffi
Lemediacitoyen.com
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