Contrôle citoyen sur internet , journalistes, blogueurs, Web-Activistes, … le temps de la responsabilité 

  Contrôle citoyen. Les acteurs du numérique qui traitent les questions publiques engagent leur responsabilité.  C’est ce qu’il faut retenir du panel 3 de la 2e journée du Salon et Awards de la presse numérique. 

     La 2e journée du salon & awards de la presse numérique de Côte d’Ivoire a eu lieu le mardi 01 juin 2021 dans la commune du Plateau. Le dernier panel de la journée était intitulé « information numérique, rôle et responsabilité du journaliste, blogueur, activiste Web lanceur d’alerte et manipulateur de l’information. » Il a été animé par quatre acteurs majeurs du secteur numérique de Côte d’Ivoire.  

    Pour le journaliste Fernand Dedeh TAGRO, Journaliste-Blogueur et producteur télé, il ne faut pas faire d’amalgame entre un journaliste et un blogueur ou encore un activiste. En effet le journalisme est un corps de métier encadré par ses codes. Le journaliste ne doit dire que ce qui est vrai. Un journaliste ne ment pas. Mieux vaut donner une information tard vraie que rapidement et fausse. Le journaliste doit être crédible et responsable.

contrôle citoyen sur internet

   Quant à André Sylver konan Journaliste – écrivain, il est clair. Dès lors qu’on porte une parole publique, on engage sa responsabilité. Pour éviter de tomber dans le piège des fakenews, il faut un traitement minutieux de l’information. « Le journaliste, l’activiste qui porte l’information n’est pas un avatar. Il faut Vérifier toutes les sources de vos informations. Il ne faut pas être relayeur des Scoop » conseille-t-il.

   Shérif Tall est activiste, blogueur et lanceur d’alerte. Il dénonce et alerte l’opinion sur les questions d’intérêt public. Selon lui, être un lanceur d’alerte, c’est un choix qu’il faut faire par passion. Par contre il conseille d’être astucieux pour ne pas tomber sous le coup de la loi.

   Nesmon De Laure est experte média, chargée de programme de lutte contre la désinformation au National Democratic Institute ( NDI). Elle soutient que, qu’il s’agisse des journalistes ou citoyens journalistes ( blogueurs, activistes) il y’a un cadre légal qui régit les deux corps en Côte-d’Ivoire. Ainsi ces corps de métiers se doivent d’exercer en respectant le cadre légal. « En ne le faisant pas, ils ne risquent pas qu’une condamnation. Mais ils risquent également d’embraser le climat social, la cohésion nationale et la paix », affirme t elle. Elle a par ailleurs insisté sur l’éducation aux médias. 

 Délorès Pie 

Lemediacitoyen.com 

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