Lycée moderne d’Abobo, plaidoyer pour plus d’activités extra-scolaires

prévention de la violence par l'extra-scolaire
La rencontre sur l'extra scolaire pour la prévention de la violence a eu lieu le 11 décembre 2019 .

Les activités extra-scolaires ont une portée toute aussi éducative que les activités scolaires. Elles sont présentées comme un instrument de cohésion.

La pratique d’activités extrascolaires comme instruments de cohésion. C’est le sujet du dialogue entre élèves et professeurs ce  11 décembre 2019.  La rencontre se déroule au Lycée moderne 1&2 d’Abobo, à Abidjan.

 L’objectif est de déceler les raisons de la pénurie d’activité extrascolaire. Il s’agit également de faire des propositions pour générer une éclosion d’activité. De même que pour favoriser une saine occupation des élèves en dehors des heures de cours. Ce qui permettra  de les détourner de toutes formes d’oisivetés, susceptibles de les conduire vers des dérives comportementales y compris la violence. « Les lycées moderne 1&2 d’Abobo ont subi plus d’une décennie de violence infernales qui ont entaché leur réputation sur l’échéancier national et ce, dû au manque d’activité extrascolaire », explique l’un des organisateurs de la rencontre.

Sandé Inès élève dudit lycée en classe de 2nde répond à la toute première question qui est de savoir comment doit-on concevoir les activités extrascolaires : « les activités extrascolaires sont indispensable dans la stabilité du lycée. C’est un  moyen d’éradiquer toutes pratiques malsaines au sein de l’établissement » affirme-t-elle.

Selon les participants, l’activité extrascolaire est « un facteur de renforcement de la cohésion interne d’un établissement scolaire et permet de se libérer sortir de sa coquille ; forger la personnalité de l’élève ».  Monsieur N’Dri président des professeurs de français en Côte d’Ivoire épouse cette dynamique.  Pour lui,  elle est une question de « vision ».

Aussi, les propositions ne manquent pas pour plus d’activités extra-scolaires. Les élèves et enseignants ayant pris part à la réunion insistent.  « La motivation des acteurs ; informer les élèves dès la rentrée scolaire des activités et les inviter à s’inscrire dans des différents clubs ;  aussi  une formation obligatoire des responsables. »

La rencontre est une initiative de  l’Observatoire ivoirien des droits de Lhomme (OIDH). Ce, dans le cadre de son projet de prévention de lutte contre la violence.

 

Ruth Assoko

Lemediacitoyen.com

 

Lire aussi:
Portrait/Azata Soro : "Quand une a dit non, elle n'a pas dit oui"

 

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*