Difficile d’obtenir des statistiques sur la question du harcèlement sexuel fait aux filles mineures. Ce, à cause du règlement à l’amiable.
Selon le Psychologue N’goran Yao de l’ONG SOS Violences Sexuelles, les cas de plaintes signalés dans les structures se révèlent rares à cause du règlement à l’amiable. Pourtant les auteurs sont dans le sillon de la victime. « Les gens ont peur de la prison. On retire l’auteur pour lui permettre de réfléchir. Puisque la prison n’enlève pas les germes du mal, cela est aussi important car une fois l’individu arrêté. On pourra lui permettre de rencontrer un psychologue pour échanger de sortes à déceler le problème commun», a-t-il indiqué.
En plus de déceler le problème commun, l’enregistrement des plaintes et l’arrestation des auteurs pourra améliorer les statistiques au niveau du harcèlement sexuel. Docteur Ossea Kouakou, le reconnait. Cependant, il relève à son tour un autre point qui pourrait justifier le silence de bon nombre de victimes. L’absence de preuve. « Les poursuites judiciaires sont difficiles pour manque de preuve». Marie-Flore BEGOU, cofondateur de L’Observatoire Ivoirien des Droits de l’homme (OIDH) a expliqué que ceci pourrait être dû à ’’ la méconnaissance des textes par les mineures ainsi que les parents’’.
En vue de faire évoluer les choses, Sandrine Kraidy Administrateur Protection de l’Enfant à l’UNICEF a souhaité le ‘’renforcement de la législation autour de cette question-là, et l’application des textes’’.
Marina Kouakou
Lemediactioyen.com
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