Jeanne Mbenti. La comédienne camerounaise est une femme qui marque son monde et qui va loin dans le boulot qu’elle a choisi. Portrait.
Du haut de son mètre 55, Jeanne Mbenti est un feu follet. Cette battante qui parcourt l’Afrique sur des scènes qui n’arrivent pas à prendre tous les spectateurs au vu du nombre croissant de ceux qui veulent la voir jouer, a convaincu les professionnels du cinéma africain. Jeanne est une artiste, une vraie au sens normal du terme.
En 1999, elle rentre dans ce milieu artistique par la danse. En 2002, elle arrive au théâtre et s’en sort superbement bien sur les planches camerounaises. Elle est remarquée par Thierry Ntamack après avoir tourné le film « retrouvailles bars de chez nous » de Vincent Ndoumbé. Avec le réalisateur Thierry Ntamack, elle tourne « le blanc d’Eyanga ». Un film culte au Cameroun et qui montre le talent inouï de Jeanne Mbenti.
Malheureusement, elle n’aura pas l’autorisation de la France pour participer à la saison 2 du film en France. Pas de visa. Cette adepte de la sauce gombo, qui cuisine super bien vit en couple à Douala dans le quartier Bonamoussadi. C’est de là qu’elle s’échappe pour aller à la conquête du monde.
Vers l’international
Après avoir joué les premiers rôles dans le sitcom Tsini et Baba de Cyrille Masso, elle parcouru le Sénégal, le Mali et la Cote d’Ivoire. Son actualité la met sur les écrans de Netflix avec le film « A man of the weekend », un film de Nollywood en référence au cinéma nigérian qui est au zénith. En attrapant ce rôle dans ce film nigérian, Jeanne Mbenti démontre sa maitrise du 7e art.
Lorsqu’on demande à Jeanne son rêve et si elle a une vision de son avenir, c’est en riant qu’elle répond : « mon rêve est de continuer à travailler simplement car c’est un métier comme tous les autres métiers. Je voudrais que le monde entier sache que, grâce à la culture on peut espérer vivre dans l’amour et la paix. Quand à mon avenir, je me bats pour assurer mes vieux jours ».
Armand Ire
Lemediacitoyen.com
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