« Si pour l’instant les données ne sont pas alarmantes pour les hommes, le gouvernement américain encourage vivement d’assurer un suivi car les virus subissent une mutation et un changement rapide », a souhaité la Représentante Pays par intérim de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (Usaid), Alison Bird. C’était à la cérémonie de clôture du projet Predict, tenue le 10 septembre 2019 à l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire.
Ce projet consistait à renforcer les capacités du système de surveillance des maladies humaines et animales dans les régions à haut risque, d’établir des plateformes de collaboration « Une seule santé », la sensibilisation à l’utilisation de bonnes pratiques. Celui-ci était financé par l’Usaid et a été mis en œuvre par Eco Health Alliance et un consortium d’organisations. Cet engagement des Etats-Unis à travers ce projet, vise à réduire le risque de transmission, d’amplification et de propagation des maladies zoonotiques. Le renforcement des capacités du système sanitaire ivoirien rentre dans le cadre de la lutte contre les Maladies infectieuses émergentes (MIE) que sont Ebola, la Dengue ou la fièvre Lassa. Les agents pathogènes que nous partageons avec les animaux sauvages ou domestiques représentent la majorité des MIE, et les virus constituent 25 à 44% de ces agents pathogènes émergents et réémergents.
Dans le souci d’une surveillance plus accrue de ces virus, la représentante Pays, de l’Usaid, Alison Bird souhaite une prise en compte les bases mises en place par le projet Predict de 2016 à 2019. Pour rappel, l’Usaid intervient dans les domaines de l’assainissement, du paludisme, de la lutte contre le VIH/Sida, les maladies infectieuses, les nouvelles menaces de pandémies.
N’Dri Koffi
Lemediacitoyen.com
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