Une semaine après son deuil, le président de l’UDPCI, Albert Mabri Toikeusse décide de mettre de l’ordre dans son parti, tant la tension est vive.
Le ministre Mabri passe à la vitesse supérieure, en se séparant des ‘’ traîtres ’’ de son parti. En fait, il s’agit de cadres favorables au Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, par ailleurs, candidat déclaré du RHDP.
Le président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) a procédé donc au remaniement de la direction de son parti, le vendredi 10 avril 2020 .
Au nombre des limogeages , Dr Albert Flindé. Il est un ancien ministre et actuel conseiller du Premier ministre Gon Coulibaly. M. Flindé est à la tête d’une fronde dans l’ouest montagneux. Flindé était jusqu’à son limogeage Vice-président de l’UDPCI.
Par ailleurs, il demeurre le président du mouvement “Tonkpi RHDP 2020”, un mouvement de soutien au Premier ministre Amadou Gon, son nouveau bras-droit. A côté de lui, plusieurs autres cadres.
Contrairement à EUX, d’autres cadres restent fidèles à leur président Mabri Toikeuse. À travers une déclaration, les militants de l’UDPCI-France se sont insurgés avec force contre les pratiques jugées “solitaires et indisciplinées’’ du Coordinateur Antoine GONDO.
« Nous, membres de la Coordination UDPCI-France, dans toutes ses composantes, nous insurgeons avec force contre les pratiques solitaires indisciplinées de Monsieur Antoine GONDO et de deux de ses amis tendant à discréditer notre parti et son rayonnement en France.
Nous ne nous reconnaissons ni de près, ni de loin aux agissements contre l’intérêt supérieur du parti et à la fameuse lettre envoyée.
Aussi, nous ne nous reconnaissons pas en la personne de Monsieur Antoine GONDO en sa qualité de Coordinateur (garant moral) de l’UDPCI en France, et dans ce sillage nous demandons sa mise à l’écart. » Le texte est signé DIANE Siramana, membre du Bureau Politique de l’UDPCI et Secrétaire Général de la Coordination UDPCI-France. Un appel donc au président du parti.
En somme, les militants de ce parti et pro-Mabri semblent profondément attachés aux résolutions du 12 mai 2018. Ce congrès disait que l’UDPCI aura un candidat à l’élection présidentielle de 2020.
Daniel Susper
Lemediacitoyen.com
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