Le 25 novembre de chaque année, le monde entier célèbre la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.
La section Côte d’Ivoire de Amnesty International a saisi l’opportunité pour lancer une pétition dénommée : ‘’Écrire pour les Droits’’. L’Université Félix Houphouët Boigny de Cocody a été le cadre choisit pour abriter le lancement de cette campagne, ce 25 novembre 2023.
Selon, Kangoye Ismaïla, Coordinateur campagne à Amnesty International « cette activité de collecte de signatures vise a dénoncer les violences basées sur les femmes, mais surtout à inciter l’ensemble de la population à soutenir ces femmes qui sont violentées à travers leurs lieux de travail, leurs foyers, leurs prises de position sur des thématiques etc. », a-t-il expliqué.
Pour Kone Faouzi, coordinatrice de la commission femme chez Amnesty International Côte d’Ivoire « Écrire pour les droits, c’est écrire pour une vie », précise t’elle.
Ces écritures et signatures collectées ça et là permettent à cette institution de défense des droits humains de montrer à l’opinion que certaines personnes ne sont pas d’accord avec la situation que vivent d’autres individus à travers le monde.
A en croire la coordinatrice de la commission femme, durant ces 16 jours d’activisme (du 25 novembre 2023 au 10 décembre 2023), toutes les équipes engagées sur le terrain sont prêtes à faire entendre les voix face à l’injustice. Pour Kone Faouzi « les violences ne sont pas que physique, mais également économiques, psychologique etc. ».
« L’ADN de Amnesty International est d’écrire pour dénoncer les situations injustes, pour faire respecter les droits de certaines communautés, pour la libération d’une personne lambda emprisonnée etc. », rappelle Delmas Kokou, Directeur Exécutif du bureau Amnesty International Côte d’Ivoire.
Pour lui, « globalement, la situation de la femme a beaucoup évoluée. Le monde entier a beaucoup légiféré dans ce sens et le leadership féminin s’est également renforcé », a-t-il conclut.
La section Côte d’Ivoire de Amnesty International profite de ces deux semaines d’activisme pour apporter son soutien à Issa Chaima une tunisienne emprisonnée pour s’être exprimée publiquement contre la politique de répression du Président Kaïs Saïed ; à Ana Cruz une Brésilienne emprisonnée pour son activisme dénonçant toutes les dérives autoritaires du régime à la suite du décès de son fils dans une manifestation, à un Sud-Africain menacé pour le fait de défendre sa communauté etc.
À noter qu’au cours de ces 16 jours d’activisme, en plus du marathon des signatures collectées, des panels à l’endroit de la société civile et du monde estudiantin seront organisés.
Un concert, organisé le 10 décembre 2023, pour dire stop aux violences basées sur les femmes viendra pour mettre un terme à cette période d’activisme.
Dofra Sekongo
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