La Côte d’Ivoire est passée à la 33e session de l’Examen périodique universelle (EPU) à Genève. Des pays ont fait des recommandations pour plus de démocratie. La France recommande des élections transparentes en 2020.
La France a recommandé à la Côte d’Ivoire « de prendre des mesures afin de garantir que les prochaines élections soient crédibles et transparentes ». Cette recommandation a été faite ce mardi (7 mai 2019), lors de l’évaluation de la Côte d’Ivoire à la 33e session de l’Examen périodique universelle (EPU), tenue à Genève, en Suisse. D’autres pays ont par ailleurs fait quelques recommandations notamment dans les domaines de la justice, et du genre. Au niveau de la justice, l’Allemagne a souhaité que le pays réduise la surpopulation carcérale en veillant à ce qu’aucun détenu préventif ne reste en prison au-delà des délais prévus par la loi ».
L’Equateur a préconisé « l’adoption de mesures nécessaires à l’indépendance du pouvoir judiciaire et l’impartialité de ses décisions, puis le renforcement de la coopération avec les mécanismes internationaux et régionaux de protection des droits de l’homme ».
Dans le domaine du genre la Bulgarie a recommandé au gouvernement ivoirien « d’examiner les dispositions juridiques qui empêchent la participation sur un pied d’égalité des femmes dans les affaires publiques et politiques, de prendre des mesures appropriées pour garantir une meilleure représentativité des femmes dans les affaires publiques, et d’encourager les femmes à se présenter aux élections.»
L’EPU est un mécanisme unique du Conseil des droits de l’homme ayant pour but d’améliorer la situation des droits de l’homme dans les Etats membres de l’ONU. Ce mécanisme examine la situation des droits de l’homme de tous les pays tous les cinq ans. 42 Etats sont examinés par année lors de trois sessions de 14 pays chacune. Le résultat de chaque examen est un document listant les recommandations faites à l’Etat examiné qu’il devra mettre en oeuvre avant l’examen suivant.
L’EPU comprend trois étapes. Ce sont la préparation à l’examen par la rédaction du rapport national et des autres parties prenantes, l’examen de la situation des droits de l’homme et la mise en oeuvre des recommandations et des engagements volontaires pris.
Marina Kouakou
Lemediacitoyen.com
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