Inconstance des acteurs, violences… pourquoi ne pas désespérer de la politique ivoirienne malgré tout 

    Inconstance des acteurs, violences,.. Faut il désespérer de la politique en côte d’Ivoire ? C’est le thème de la rencontre organisée par le collectif des Web activistes pour la cohésion sociale et la paix en Côte-d’Ivoire (CWAP).  Cette journée  s’est tenue le samedi 20 février 2021 à Abidjan Cocody. Elle s’adresse le plus aux jeunes gagnés par le découragement du fait des acteurs politiques. 

  Les jeunes ne doivent pas désespérer de la politique ivoirienne. C’est ce que l’on retient de la rencontre animée par  deux conférenciers. Désiré Gnonsian Deneo politiste géographe et docteur Arthur Banga enseignant chercheur.

inconstance des acteurs

    Selon Désirée Gnonsian les jeunes doivent obligatoirement faire la politique.  « Ils doivent se rendre compte de leur place dans la société car si tu ne fais pas la politique, elle te fera. » Argue-t-elle. La géographe nous fait savoir que le changement appartient aux jeunes «  les jeunes sont des acteurs du changement. Pour cela il leur faut de l’audace. » Souligne-t-elle.  Elle a relevé le rôle de la femme au sein de cette politique, celle-ci ne devrait pas être marginalisée. Pour elle, vu la présence des jeunes hommes et dames candidats aux législatives, il ne faut pas désespérer de la politique ivoirienne.

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      Très intéressé par le thème du jour,  Docteur Arthur Banga dit avoir été très heureux lorsqu’il a atteint les 36 dans les années antérieures car la notion de jeune était employée dans un complexe d’infériorité. Mais depuis un certain nombre d’année les choses ne sont plus pareille. « Le  droit de vote qui était auparavant de 21 ans passe à 18 ans aujourd’hui. Contrairement à la Chine, la Côte-d’Ivoire donne la possibilité aux jeunes de se présenter lors des élections. La législative du 6 Mars prochain en est la preuve palpable. » révèle-t-il. Il a beaucoup insisté sur la participation citoyenne qui pour lui est le moyen approprié pour le jeune d’obtenir enfin sa liberté. Et pour finir le jeune doit avoir confiance en lui-même. 

    Les deux conférenciers ont invité les jeunes à participer, tant en qualité de candidats que d’électeurs. Et surtout à prendre part massivement aux élections. 

    Cette rencontre a eu lieu dans le cadre de la mise en œuvre d’un projet financé par la Fondation Open Society Initiative for West Africa (OSIWA). 

Aïcha Ouédraogo (stagiaire) 

Lemediacitoyen.com 

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