La prise en compte des femmes et des jeunes dans la gestion électorale transparait le plus parmi les propositions de la coalition ‘‘Tournons la page Côte d’Ivoire pour l’alternance démocratique en Afrique’’ relative à la réforme de la CEI.
Les organisations et mouvements de jeunesse de la société civile membres de la coalition ‘‘Tournons la page Côte d’Ivoire pour l’alternance démocratique en Afrique’’ ont présenté leurs propositions de réforme de la Commission Electorale Indépendante, jeudi 29 janvier 2019 à Yopougon-Abidjan. Elle insiste sur le genre, la jeunesse et la société civile pour plus de transparence. « Deux personnalités désignées par les organisations ou mouvements de jeunesse intervenant dans le domaine des droits humains, de la démocratie et de la gouvernance, dont au moins une femme; (…) avoir au moins 21 ans »
La coalition préfère que le bureau central soit « présidé par la société civile et les Vice-présidents seront issus des groupements ou partis politiques au pouvoir, ceux de l’opposition et du syndicat de la magistrature »
Les mouvements de jeunesse estiment que pour une question de transparence et d’alternance, « que tous les membres du bureau central de la CEI soient élus pour une durée de six (6) ans non renouvelable. 5- la commission centrale de la CEI sera composée de treize (13) membres dont sept (07) permanents et six (06) non permanent ».
Tournons la page veut que les commissions locales soient « composées de neuf (9) membres dont cinq (5) au bureau local. Les présidents des bureaux locaux sont issus de la société civile et leurs Vice-présidents sont issus un du pouvoir en place et l’autre de l’opposition. Les cinq membres du bureau local sont liés à la CEI par un contrat de travail à durée déterminée à chaque période électorale ; qui précise leur droit, devoir et moyen de fonctionnement ».
Justice Vero
Lemediacitoyen.com
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