Réserve naturelle de Dahliafleur : la CSCI interpelle les pouvoirs publics

   

    Suivant de près les réactions autour de la réserve naturelle partielle de Dahliafleur, la Convention de la société civile (CSCI) a interpellé les pouvoirs publics sur la nécessité d’impliquer les communautés dans la prise de décision relative à la gestion des parcs et réserves de Côte d’Ivoire.

    Ce point de presse relatif à la polémique autour de la réserve naturelle partielle de Dahliafleur située à Bingerville s’est tenu le mardi 07 juin 2022 au siège de la convention, à Cocody.

    Selon le Coordinateur de la CSCI Mahamadou Kouma les réactions enregistrées sur le sujet à polémique démontrent l’expression d’une conscience écologique en construction. Cette conscience rejoint ainsi le plaidoyer de la CSCI pour une gouvernance climatique inclusive autour de la préservation des parcs nationaux.

    « Lors de sa participation à la COP 15, la CSCI a insisté sur l’élaboration de plans climat genrés et inclusifs au niveau des régions et districts en vue de préserver les parcs nationaux. Ces plans devront organiser la résilience des communautés vulnérables aux effets néfastes des changements climatiques notamment les femmes les jeunes et les personnes vivant avec un handicap afin d’aboutir à une justice climatique » a-t-il révélé.

    Poursuivant, il a exhorté le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable ainsi que ses structures techniques à peser de tout leur poids dans la mise en œuvre de la politique de gestion durable des parcs nationaux et réserves naturelles ainsi que leurs zones périphériques, tout comme la Réserve de Dahliafleur.

    Cela afin d’éviter certaines menaces notamment la sécheresse et celle de l’appauvrissement des sols, l’exposition des populations vulnérables (femmes jeunes et personnes vivant avec un handicap)…

    Le premier responsable de cette faitière qui regroupe plus de 180 organisation a aussi rappelé que la côte d’Ivoire est signataire de divers textes nationaux et internationaux qui l’engagent à contribuer à l’atténuation des changements climatiques et à protéger les populations vulnérables. Il s’agit de la convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification de 1994, la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques adoptés en 1992, l’article 40 de la constitution ivoirienne de 2016…

    Pour rappel la CSCI met en œuvre le projet Benkadi un plaidoyer pour l’amélioration des politiques publiques en matière d’atténuation et d’adaptation aux effets de l’érosion côtière et de la dégradation d’aires protégées.

 

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Marina Kouakou

 

Lemediacitoyen.com 

 

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