Travail des enfants dans la cacoculture, la riposte mise sur la com/sensibilisation

Yao Patricia, dircab de la première dame Dominique Ouattara, présidente du CNS. (DR)

Les participants à l’atelier d’élaboration de la stratégie nationale de communication du Plan d’Action National  2019 – 2021 ont formulé des recommandations en vue de rendre visibles et plus efficaces les actions de lutte contre le travail des enfants.

                                    

L’état des lieux fait cas d’une mauvaise perception de la Côte d’Ivoire à l’international en raison de l’implication des enfants dans la production du cacao. Le Comité national de Surveillance des actions de lutte contre la traite, le travail et l’exploitation des enfants prépare la riposte. Après les experts du CNS, les responsables des ministères impliqués ont élaboré de nouvelles stratégies à l’issu d’un atelier les 9 et 10 mai à Abidjan-Cocody.

Ils suggèrent la revalorisation du prix d’achat aux producteurs de cacao en vue de lutter contre la pauvreté en milieu rural. Et s’engagent pour une communication autour des actions de répression des acteurs impliqués dans la traite interne et transfrontalière des enfants et des personnes. Il est également prévu d’ « élaborer une stratégie de communication digitale pour informer et faire des campagnes de sensibilisation ».  

Pour répondre à l’absence d’un cadre organisationnel de coordination des actions de communication, des propositions sont faites. Il s’agit, entre autres, de « La mise en place d’un secrétariat technique chargé de la communication au sein du Comité National de Surveillance et du CIM afin de coordonner toutes les actions de communication sur la thématique ».

Constatant une méconnaissance de la problématique du travail des enfants, les participants à l’atelier  proposent  « le renforcement des capacités des responsables de communication de tous les ministères impliqués dans la lutte contre le travail des enfants ».  Ils suggèrent également le renforcement des capacités des journalistes et professionnels de médias sur la thématique. L’idée est d’aboutir à la mise en place d’un réseau des professionnels des médias sur le travail des enfants.

« Aujourd’hui encore comme hier, la situation reste préoccupante car la diffusion de documentaires et reportages par les medias internationaux continue de susciter l’émoi et l’indignation au sein de l’opinion publique internationale et met en péril tous les acquis obtenus par la Côte d’Ivoire et ses partenaires, après tant d’années d’efforts et de combat pour permettre aux enfants de jouir pleinement de leur droit légitime à l’éducation et à la protection contre l’exploitation et la violence.  

 A ce titre, nous pouvons déduire de cette analyse  qu’aucun changement majeur de tendance ne peut véritablement s’opérer sans une action efficace et coordonnée de communication sur nos acquis et sur la réalité de la situation du travail des enfants sur le terrain », a justifié  Yao Patricia  la directrice de cabinet de la première dame à l’ouverture du séminaire.

Nesmon De Laure

Lemediacitoyen.com

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