Le vendredi 08 février marque la rupture officielle entre Guillaume SORO et Alassane Ouattara. Cette séparation a surpris peu. En tout cas, pour les observateurs, elle était évidente car depuis bientôt deux ans, les deux ex alliés n’avaient plus les mêmes lectures des situations.
Également on peut considérer cela comme étant normal puisque le marigot politique ivoirien est fait d’unions et de désunions en fonction des réalités.
Mais en Côte d’Ivoire, depuis les années 90, nous sommes le plus habitués à des départs de l’opposition vers le parti ou la coalition au pouvoir. Nous sommes habitués à des alliances entre les micros partis et le parti au pouvoir.
Alassane Ouattara est l’un des rares présidents ivoiriens à connaître une contestation de ce type en pleine gouvernance. Ce, au point de se séparer du président de l’Assemblée nationale. Les divergences apparaissent généralement après la perte du pouvoir. Les députés Soumaila Yao, le député de Kounahiri, le député de Bouna, le Député de Man, la député d’Issia , c’est le Député de Ferké , Ex-Pan qui vient de se séparer du leader qui gouverne.
Chacun des démissionnaires parle de vision et de tournure qui serait pas bon à son sens .
Deux options s’offrent donc aux analystes : soit l’une des parties , soit les deux supporte (nt) mal d’être mis en minorité dans les débats en interne .
Alain Touré
Lemediacitoyen.com
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