15 athlètes para-sport du Sénégal ont pris part à la deuxième édition du Marathon Eiffage dans la capitale ce 14 avril 2019 contre 3 à la première édition. El Hadj Matar Diallo, président de la Commission nationale des athlètes para-sport du pays fait des suggestions au comité d’organisation pour plus d’inclusion. Lemediacitoyen.com l’a rencontré à la place de l’Obélisque, village du marathon.
Quel est le sens de votre participation au marathon Eiffage de Dakar ce 14 avril 2019 ?
Nous sommes des sportifs comme les autres. Nous ne devrions pas rater un tel événement. Raison pour laquelle, nous avons décidé avec l’aval de nos dirigeants de la Fédération de participer. Nous participons sur les trois étapes. Le 41 km, le 21 km et le 10 km.
Combien de participants êtes-vous ?
Nous sommes 15 athlètes du para-sport à participer. A la première édition nous n’étions que trois athlètes. Cette fois ci nous sommes plus nombreux.
Est-ce à dire que le marathon gagne de l’ampleur au fil de son évolution au niveau de le handisport ?
Au niveau de le handisport, il y a quelques détails qui n’ont pas été pris en compte. Mais vu que ce n’était pas prévu dans le programme de l’organisation, ils ont promis que la prochaine fois, ils vont mieux s’organiser pour catégoriser les différents vélos.
Quelles suggestions faites-vous au comité d’organisation ?
Catégoriser les vélos. Un vélo de trois cycles ne peut pas concourir avec un vélo de quatre roues. Que les organisateurs tiennent compte de ces détails.
Votre commission tient-elle compte des femmes ?
Oui. Nous avions trois femmes qui s’étaient inscrites. Elles sont en regroupement pour un tournoi international. C’est pour cette raison que les dirigeants ont jugé bon de ne pas les laisser participer.
Propos recueillis à Dakar par Nesmon De Laure
Lemediacitoyen.com
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