Macron a parlé. Il a parlé clairement. Il était attendu par les nostalgiques de la colonisation. Le chef vient de trancher. Le patron a parlé deh !
Candidature par devoir ! Mais tout candidat ne l’est il pas par devoir ? Devoir de servir le peuple ? Sinon qu’est ce qui fait du cas Alassane Ouattara un devoir si dû ?
Bref, on ne peut pas reprocher au président français de choisir ce qui l’arrange. On peut toutefois s’interroger sur l’effet de cette prise de position auprès de nos concitoyens.
Qu’attendiez vous sérieusement en attendant une réaction d’Emmanuel Macron en l’état actuel des relations bi latérales au sujet du débat actuel ? Ce débat qui a alimenté et la crise pré électorale, la crise électorale et la crise post-électorale ? Le temps est il favorable à un retournement spectaculaire de la France au sujet d’Alassane Ouattara qu’elle a contribué à asseoir au pouvoir au prix de mille coup de feu ?
Il ne faut pas se leurrer. Le changement de paradigme prendra du temps. S’affranchir de la validation tutélaire de la puissance néo-coloniale n’est pas pour demain. Elle demande un préalable. Ce préalable trouve fondement au sein de la classe politique dans son ensemble. Mais aussi de la société civile.
Il ne faut pas se leurrer. Avec une classe politique adepte des tontines deux bras, des mariages et divorces à tour de bras, c’est l’intérêt privé qui triomphe. Avec une société civile parfois sans grande vision du changement, satellite de partis politiques, c’est l’intérêt privé qui triomphe.
Avant d’accuser la France, faites une introspection. Hier un autre président français avait tenu des propos à votre avantage. Et là vos instants souverainistes semblaient dormants. Comme des cellules dormantes qui se révèlent soudainement. Big lol ! Il y aura des candidatures dites par devoir tant que l’intérêt général ne prime pas.
Merci et à très bientôt.
Justice Véro, le vagabond
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