Cette double signature orchestrée par la Convention de la Société Civile Ivoirienne Côte d’Ivoire (CSCI) intervient dans le cadre de la réalisation du projet BENKADI qu’elle met en œuvre.
BENKADI est un plaidoyer pour l’amélioration des politiques publiques sur les changements climatiques en vue de l’atténuation et l’adaptation aux effets de l’érosion côtière et de la dégradation des aires protégées en Côte d’Ivoire.
Les difficultés que posent le changement climatique sont perceptibles dans nos régions et contrées, surtout en zone rurale. Là-bas, on le sait, les populations ne vivent essentiellement que de l’agriculture. Il se pose donc la problématique de leurs rapports avec la terre, la forêt même les aires protégées ne sont pas épargnées par nos agriculteurs à la recherche d’une terre fertile pour obtenir des récoltes plus satisfaisantes.
Le projet BENKADI, selon Mahamadou Kouma, coordonnateur de la CSCI prévoit « former 870 paysannes et paysans riverains de 7 parcs nationaux et issus de 29 villages sur les techniques de production de biofertilisants permettant d’améliorer leurs rendements agricole », a expliqué le coordonnateur. Et pour ce faire la CSCI a eu recours à l’Agence National du développement Rural (ANDER), qui est « leader du conseil agricole rural et dispose de compétences avérées » pour accompagner la réussite de cette importante activité.
Dr Sidiki CISSÉ, Directeur Général de l’ANADER s’est réjouit de la signature de ce contrat de prestation entre la structure qu’il dirige et la Convention de la Société Civile. Pour lui l’action de l’ANADER sera essentiellement basée « sur le renforcement de capacités, la formation d’un groupe de personnes autour des aires protégées, l’apprentissage des méthodes culturales tel que le compostage pour ne pas agresser les aires protégées auprès desquelles ils vivent etc. », a cité le patron de l’ANADER.
En plus, le projet BENKADI intègre un volet genre. L’inclusion des jeunes, des femmes et des personnes vivant avec un handicap est un pan important du projet. C’est ce qui justifie la deuxième signature de contrat de prestation avec l’Observatoire National de l’Equité et du Genre (ONEG). Il faut souligner que cet observatoire dans ses missions régaliennes évalue la mise en œuvre des engagements internationaux en matière d’équité et d’égalité entre les sexes et rassemble d’importantes données, recherches et analyses sur l’égalité du genre et la situation des femmes à tous les niveaux de la vie économique, sociale, culturelle, environnementale et politique…
AMON Dongo, représentant l’ONEG à cette cérémonie, a promis que « l’observatoire jouera pleinement sa participation au profit de cette catégorie de personnes vulnérables afin qu’elles puissent mieux supporter le poids des inégalités ».
Rappelons que le projet BENKADI est mis en œuvre dans 15 régions du pays et dans 45 villages.
Dofra SEKONGO
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